La dépendance énergétique de l'Union européenne
L’Europe est une économie fortement dépendante des importations d’énergie, elle n’a pas voulu développer son industrie énergétique interne et qui a pour conséquence de lui valoir de gros problèmes dans les années à venir.
Le vieux continent a préféré se consacrer à l’achat de gaz en dehors de ses frontières comme à la Russie (50%), la Norvège (20%) ou l’Algérie (12%) et le reste venant du Moyen-Orient.
Ne pas oublier que la Russie fournit près de 50% du gaz naturel et 20% de pétrole consommés dans l’Union européenne.
De plus, le Moyen-Orient joue un rôle clef dans la question pétrolières et gazières européennes. Cette région concentre 63% des réserves mondiales de pétrole et 35% des réserves de gaz.
L’Europe importe environ 3 millions de barils par jour en provenance du Golfe persique, soit 45% de ses importations pétrolières.
Le vieux continent a refusé de développer son industrie nucléaire civile (à part la France dieu merci), qui a pour conséquence de renforcer sa dépendance vis-à-vis des sources d’énergie étrangères comme la Russie ou le Moyen-Orient.
Si la Russie décide de couper les vannes d’énergie cela engendrera des répercussions importantes dans toute l’Union européenne.
Que faire si l’énergie manque ou devient plus chère ?
La crise de l'énergie, est-elle la pour durer ?
Sous l’effet de facteurs sans précédent, les marchés mondiaux de l’énergie subissent des secousses qui ne sont pas sans rappeler la crise énergétique de 1970, et compliquent les perspectives déjà incertaines de l’inflation et de l’économie mondiale.
Il faut souligner que le début de la pandémie et son lot de restrictions, cela a entraîné l’arrêt ou la baisse d’activité de nombreuses activités économiques dans le monde. Avec en conséquence un effondrement de la demande en énergie.
Cependant, la reprise économique a fait bondir la demande en énergie sauf que les stocks étaient au plus bas. Le temps de produire et d’acheminer le produit fini, il y aura des décalages entre les livraisons et la production ce qui vas imputer le prix de l’énergie concernée.
Il est important de rappeler que l’Union européenne a décidé de se passer du gaz russe. Toutefois, les Etats-Unis volent à la rescousse de l’Europe (intéressant la position de l’oncle Sam) pour exporter leurs gaz de schiste vers l’Europe.
Sauf que l’Europe n’a pas les installations nécessaires en usine et réservoir pour stocker le gaz de schiste américain car l’Europe avait investi massivement dans les infrastructures pour accueillir le gaz naturel russe via les projets Nordsteam 1 et 2 par exemple.
Pour couronner le tout, le gaz de schiste est 4 à 5 fois plus polluant à l’exploitation et jusqu’à 2,5 plus chère que le gaz Russe.
Les pays européens sont fortement dépendants des importations de gaz et de pétrole.
Si l’énergie devient plus chère, les entreprises verront leurs coûts augmenter considérablement ce qui impactera fortement l’économie.
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